Portraits
Pascal Cormery, Président paysan et inversement
Le 14 février, le président de la MSA a fait part de sa volonté de transmettre son mandat. Cette décision va permettre de former un nouveau binôme à la tête du second régime de protection sociale dans le but de préparer la négociation de la prochaine Convention d’objectifs et de gestion (COG) signée avec l’État tous les 5 ans. En effet, Anne-Laure Torrésin succède à François-Emmanuel Blanc à la direction générale de la CCMSA le 1er avril. L’élection du nouveau président aura lieu trois jours plus tard. On February 14, the president of the MSA expressed his willingness to pass on his mandate. This decision will make it possible to form a new pair at the head of the second social protection regime with the aim of preparing the negotiation of the next Objectives and Management Agreement (COG) signed with the State every 5 years. Indeed, Anne-Laure Torrésin succeeds François-Emmanuel Blanc as general director of the CCMSA on April 1. The election of the new president will take place three days later.
François-Emmanuel Blanc Contribuer à la cohésion du pays
La MSA est, d’une certaine manière, la dépositaire du trésor initial de la conception française de la protection sociale : sa gestion par les intéressés eux-mêmes. Et c’est la raison pour laquelle elle se doit être exemplaire. Au moment où toute l’action publique recherche un surcroît de concertation à travers, par exemple, le Conseil national de la refondation (CNR) et les démarches participatives diverses et variées dans tous les domaines de l’action publique, on peut dire que, depuis l’origine, la MSA permet, grâce à ses élus, la prise en compte de la réalité des territoires et des besoins des populations. Son modèle électif permet d’ajuster le service rendu. On peut citer par exemple les micro-crèches en territoire rural : auraient-elles existé sans les élus ? Les structures de répit pour aidants auraient-elles vu le jour sans eux, tout comme les Maisons d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa) qui permettent aux aînés de continuer à vivre en zone rurale dans des structures à taille humaine ? Les ajustements au millimètre des prises en charge de cotisations en cas de crise agricole pourraient-ils se mettre en place de manière efficace et adaptée ? Les orientations de l’Agenda rural ou de France ruralité [deux programmes de l’État] auraient-elles eu la même saveur, la même substance, sans la contribution de notre réseau d’élus ? Aurions-nous pu parler avec autant de force et de détermination aux Premiers ministres successifs, aux ministres de tutelle ainsi qu’au président de la République sans l’existence de cette démocratie continue, effective et institutionnelle ?
Alpages, dans la peau d’un berger
C’est bien au-dessus du village de Lavaldens, perché à 1 078 mètres, que travaillent Bastien et Mélodie. Avec leurs cinq chiens de conduite, les quatre chiens de protection et quelque 1 200 brebis, ils arpentent pendant trois mois les alpages du massif du Taillefer, en Isère. Ils nous dévoilent l’art du planter de bâton… de bergers !